Cours d'allemand

Aperçu du contenu :

Niveau 1 :

Au début de l’apprentissage, on découvre les bases pour se présenter et parler simplement de soi et des autres. On apprend les pronoms personnels (comme je, tu, il, elle), la conjugaison des verbes réguliers au présent, et comment poser des questions simples avec des mots interrogatifs comme qui, quoi, où ou comment. On s’habitue aussi à construire des phrases affirmatives au présent, à utiliser les articles définis et indéfinis (le, un), et à exprimer l’heure, la date et les chiffres. La négation avec ne...pas ou ne...aucun est également introduite, tout comme la position des mots dans la phrase. On apprend à parler de possession avec des adjectifs possessifs (mon, ton, son), à utiliser des verbes à particule séparable, et à construire des phrases simples mais correctes.

Niveau 2 :

À ce stade, on commence à naviguer entre les cas grammaticaux, notamment en utilisant les prépositions qui changent selon le cas (datif ou accusatif). On découvre comment parler du passé grâce au passé composé avec avoir ou être, et on commence à utiliser les verbes modaux comme pouvoir, devoir ou vouloir. Les phrases relatives deviennent plus familières (l’homme qui…, la chose que…), tout comme les verbes pronominaux. On apprend à faire des comparaisons, à introduire des subordonnées avec parce que ou que, à distinguer les verbes à particule séparable ou inséparable, à poser des questions au passé, et à utiliser des prépositions temporelles comme avant, après ou depuis.

Niveau 3 :

On explore des formes plus nuancées du langage, comme le conditionnel pour exprimer la politesse ou des souhaits. Le passif au présent et à l’imparfait fait son apparition, tout comme les verbes associés à certaines prépositions (attendre quelqu’un, se réjouir de quelque chose). On apprend à construire des phrases relatives plus complexes et à utiliser des conjonctions comme bien que ou des adverbes comme cependant. Le discours indirect est introduit, et on revoit les verbes à particule au passé. On commence aussi à enrichir son vocabulaire avec des expressions toutes faites et à utiliser les adjectifs de manière plus précise, en les accordant selon leur fonction dans la phrase.

Niveau 4 :

Ce niveau marque une vraie montée en complexité. On apprend à utiliser le passif avec les verbes modaux, à formuler des hypothèses avec le conditionnel dans des phrases conditionnelles, et à transformer des verbes et adjectifs en noms pour produire un style plus soutenu. Le discours indirect au passé devient un outil pour rapporter des propos de manière élégante. Les phrases s’allongent grâce à des structures comme non seulement… mais aussi, ni… ni. On utilise des participes comme adjectifs, et on développe la maîtrise de la syntaxe dans des phrases plus riches et élaborées. Enfin, on commence à travailler sur des types de textes plus spécifiques comme l’argumentation ou les prises de position.

Niveau 5 :

Ici, on s’attaque à la langue académique. Le style nominal devient courant dans les textes, tout comme les constructions complexes avec des participes. On découvre des phrases sans sujet apparent (il convient de noter que…), et on apprend à organiser des idées avec des connecteurs plus subtils comme tandis que, dans la mesure où. Le subjonctif (équivalent du Konjunktiv I) est utilisé pour rapporter des propos de façon journalistique. Le vocabulaire s’enrichit de synonymes, de nuances stylistiques, et de tournures propres à certains domaines. On affine la différence entre les formes nominales et verbales, et on aborde des structures argumentatives solides pour écrire des essais convaincants.

Niveau 6 :

À ce niveau, on entre dans la finesse stylistique et la réflexion sur la langue elle-même. On apprend à adapter son registre selon la situation – qu’il soit familier, soutenu, ou courant – et à utiliser les verbes modaux dans toutes leurs subtilités, y compris au conditionnel passé. On aborde l’ironie, le sarcasme, et les significations implicites. L’analyse littéraire devient plus poussée avec l’étude des figures de style et des effets de langue. On s’exerce à comprendre et analyser des textes complexes comme les essais, chroniques ou éditoriaux. Une attention particulière est portée à la cohérence textuelle, à la structure des arguments dans des textes spécialisés, à la correction de fautes très subtiles, et à la traduction fine en tenant compte des expressions idiomatiques et du ton.