Cours d'italien

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1 : Découverte de la langue

Au tout début de l’apprentissage, on commence par les bases : les articles définis et indéfinis, les noms et les adjectifs avec leurs genres et leurs nombres, ainsi que les verbes essentiels comme essere et avere au présent. On apprend aussi à conjuguer les verbes réguliers en -are, -ere et -ire. C’est le moment où l’on s’exerce à se présenter, à dire bonjour, à compter, à parler des jours de la semaine, des mois ou des saisons. Les questions simples – comme « Comment tu t’appelles ? », « Où habites-tu ? », « Quel est ton métier ? » – deviennent naturelles. On découvre aussi les prépositions les plus courantes, les adjectifs possessifs au singulier et les phrases négatives de base.

Niveau 2 : Premiers échanges personnels

À ce stade, on commence à parler un peu plus de soi et des autres. On apprend les verbes réfléchis au présent, ainsi que des structures utiles comme c’è et ci sono pour décrire ce qui existe. Les adjectifs et pronoms indéfinis, ainsi que les verbes modaux comme potere, dovere, volere, permettent d’enrichir ses phrases. Le passato prossimo devient un outil essentiel pour parler du passé, accompagné d’expressions temporelles comme « hier » ou « la semaine dernière ». On commence aussi à utiliser les pronoms directs, à décrire les gens (physiquement et moralement), à exprimer ses préférences ou donner un avis simple. Les conjonctions comme perché, quand, et si font leur apparition dans des phrases faciles.

Niveau 3 : Raconter, nuancer, raconter encore

Ici, on apprend à distinguer entre l’imperfetto et le passato prossimo, à utiliser des verbes pronominaux courants, et à se projeter avec le futur simple et le futur antérieur. On aborde le premier type de phrase hypothétique (du type si + présent + futur), on découvre des conjonctions plus complexes, les pronoms indirects et les structures combinées (te lo, glielo...). Le discours indirect devient une nouvelle manière de rapporter ce que l’on a entendu. On s’habitue à des phrases impersonnelles avec si, à exprimer des souhaits ou des émotions, tout en développant un vocabulaire lié à des thèmes comme les voyages, la santé, l’environnement ou le travail.

Niveau 4 : Subtilités grammaticales et langage soutenu

On entre maintenant dans un registre plus raffiné. Le subjonctif présent et passé s’invite dans les phrases complexes, tout comme les hypothétiques du second type (avec congiuntivo imperfetto et condizionale). Les connecteurs logiques deviennent plus précis (tuttavia, pertanto, malgrado ciò...), et on explore l’usage du gérondif, du participe présent, ainsi que la concordance des temps. Les structures impersonnelles comme è importante che... prennent tout leur sens. On s’exerce à la forme passive à différents temps, on enrichit son discours avec des expressions idiomatiques et on apprend à écrire des textes formels, comme des e-mails ou des lettres de réclamation.

Niveau 5 : Argumenter et s’exprimer avec nuance

À ce niveau, les structures grammaticales deviennent plus complexes : on apprend à manier le troisième type d’hypothèse (si + trapassato congiuntivo + condizionale passato), à rapporter un discours indirect avec des changements subtils de temps et de pronoms. L’usage avancé du subjonctif est incontournable, notamment dans des phrases concessives comme nonostante, sebbene, per quanto... La forme passive devient un outil stylistique, et l’on explore des façons plus nuancées d’exprimer ses idées, ses opinions, ou de construire une argumentation solide. On s’initie également à l’analyse de textes, à l’usage de la langue dans différents registres, et à des formes d’expression plus imagées ou figurées.

Niveau 6 : Maîtrise stylistique et pensée critique

Enfin, à un niveau avancé, la langue devient un véritable outil d’expression personnelle et intellectuelle. On utilise le subjonctif et le conditionnel de façon stylistique ou rhétorique, on analyse des textes littéraires ou journalistiques, et on produit soi-même des écrits complexes, qu’ils soient académiques ou techniques. La traduction entre l’italien et une autre langue permet de raffiner la compréhension des structures. On reconnaît et emploie différents registres (formel, informel, bureaucratique, poétique...), on s’intéresse aux variantes régionales et aux particularités de la langue. L’ironie, l’allusion ou le sarcasme font partie de ses outils d’expression. Enfin, on sait reformuler, synthétiser, et surtout, exprimer un point de vue critique de manière précise et nuancée.